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Jalons
Artiste plasticien, Patrice HAMEL est également scénographe, metteur en scène, concepteur lumière, écrivain de textes à lectures multiples et de fictions, mais aussi théoricien de l’appréhension sensorielle et de la représentation dans les pratiques artistiques. Patrice Hamel élabore ses Répliques, travaux plastiques in situ, depuis 1996. Ceux-ci consistent à travailler des matériaux de façon qu’ils deviennent des constituants de signes sémantiques et à les situer dans un espace spécifique de manière que l’observateur puisse lire différents groupes de lettres à partir de plusieurs orientations des mêmes graphèmes. Ces agencements appréhendables selon divers points de vue, notamment grâce aux reflets dans les vitres des bâtiments, composent des mots qui désignent l’un ou l’autre des fonctionnements de l’œuvre en place. Il a réalisé un grand nombre d'œuvres d'art public dont certaines sont visibles en permanence à Paris ou dans sa banlieue : à la station Stalingrad, la gare du Nord, la Cité des Sciences et de l’Industrie, la médiathèque Persépolis de Saint-Ouen et l'hôpital Charles Fois d'Ivry. L'une de ces pièces a été installée sur la façade de l'IRCAM à l'occasion de l'anniversaire des trente ans du Centre Pompidou. En 2006, un parcours artistique dans six lieux parisiens, dont le Théâtre du Châtelet et la galerie Site Odéon 5 fut déjà consacré à ses Répliques. S'ajoutant à cet événement, une œuvre monumentale sur le marché St Quentin lui avait été commandée par la Ville de Paris pour le projet « Magenta Ephémère ». A exposé en Espagne, en Suisse et dans de nombreuses villes françaises (Lyon, Marseille, Toulouse, Rennes, Amiens, Rouen, Nevers, Roanne...). Patrice Hamel a également pratiqué la scénographie, la création lumière et la mise en scène de plusieurs spectacles musicaux, notamment pour « Aventures » et « Nouvelles aventures » de Ligeti et pour « Correspondances » opéra co-réalisé avec le compositeur Marc-André Dalbavie et l’écrivain Guy Lelong, créé à la Filature de Mulhouse pour le festival Musica. Une résidence à l'IRCAM lui a permis de développer sa théorie sur les relations image-musique. Son long-métrage, « séduction », a été projeté au festival de Cannes dans le cadre de Perspectives du cinéma français. Une monographie lui a été consacrée aux éditions mf. Il a écrit « au sens propre », texte plurilecturable, aux éditions Jean-Michel Place, et un roman réflexif « Dans la boucle imparfaite » publié par la galerie(s)mortier en 2017, puis dans sa version ultime par les éditions Labyrinthes en 2022. Qualifié apte au poste de Maître de conférence par les universités, il enseigne d'abord à l'IRCAM, puis à la FEMIS et aux Université de Paris I et de Marne-la-vallée. Il est professeur de scénographie à l'ENSATT depuis 1998 (photographies de Patrice Hamel par Guy Lelong).
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Art public
2023 et 2022 RÉPLIQUE N°29 (2002), Versions #4 et #5 (2022). « La topologie mise en Cage du Réel » exposition organisée par F. Ancel, rue Elvézir, Paris 2021 « Hamelioration(s) » exposition personnelle, à la galerie(s)mortier, des Répliques N°52, 49, 14, 51, 50, 27,26, 17, 25, 12, 11, et 38. 2019 " EP7 ", façade de vidéos projetant les Quotidiens d'atelier de la galerie(s)mortier : Une série documentaire en un plan-séquence dans lequel l'atelier est un cortex et l'artiste les neurones qui se connectent. De 2018 à 2019 " Hors les mur[s]-[s]ur les murs ", série d’affiche[s] galerie-s-mortier N°3 Patrice Hamel. Chaque mois sur des murs à Paris, Bruxelles, Belle-île en mer, Beyrouth, Londres, Tokyo, à San Francisco près du Golden Gate Bridge. 2017 Réplique #50 (2016), Version #1 (2017), projection lumineuse pivotante sur une façade depuis un projecteur à gobo, lors de l’exposition personnelle «everywhere (sic)», galerie(s)mortier à Paris, et les Répliques #50, 51, 31, 33, 26, 22, 17, 8, 2 et 37. Chez Digital District Art, avec les Répliques #50, 51,18, 37,17. 2015 Galerie Intuiti Bruxelles - Building Rivoli 2014 Réplique n° 11 dans sa Version n° 6, vinyles adhésifs sur le seuil de La terrasse, espace d'art situé à Nanterre. 2012 Réplique n° 37 dans sa Version n° 2, projection lumineuse pivotante sur une palissade extérieure, lors de l'exposition personnelle "Où l'on se joue de l'obstacle", à la Galerie Intuiti à Paris. 2011 Acquisition par la SNCF de la Réplique n°11 pour la grande verrière de la gare du Nord. Deux oeuvres pérenne in situ réalisées pour Quantum Glass à Paris. 2010 Acquisition par la Cité des Sciences et de l’Industrie de 2 œuvres pérennes lumineuses in situ pour les portes Ouest de la Cité. 2009 "Hamel à Persépolis", Œuvres pérennes in situ réalisées pour la médiathèque Persépolis à Saint-Ouen. Depuis le 7 mars 2009, la médiathèque Persépolis est, parallèlement à ses activités, devenue de facto une sorte de musée consacré aux Répliques de Patrice Hamel. Sept Répliques sont définitivement installées, deux en façade et cinq disposées à l’intérieur du bâtiment, du sous-sol au troisième étage, et une Cinétique sur le sas d'entrée. "PARIS gagnés" (lien : youtube) : en mai et juin 2009, certains monuments parisiens sont envahis par des Répliques de Patrice Hamel ; 6 lieux : Châtelet (Théâtre de la Ville); Tour Montparnasse ; Opéra Bastille ; Fontaine Saint-Michel ; Opéra (Palais Garnier) ; Place de la République. 2008 « Répliques en boucle », exposition personnelle à Crans-Montana en Suisse. 2007 Lauréat du 1% artistique de la médiathèque Persepolis de Saint-Ouen. La Réplique 36 est installée sur la façade de l’IRCAM pour l’inauguration de l’anniversaire des 30 ans du Centre Pompidou. Participe à la Fête des lumières à Lyon. 2006 Parcours artistique dans six lieux parisiens : à Stalingrad, gare du Nord, Marché St Quentin, Théâtre du Châtelet, place de l’Odéon et galerie Site Odéon 5. « Magenta Ephémère », organisée par la Ville de Paris. « Hamel réitère », exposition personnelle dans la galerie Site Odéon 5 à Paris. Exposition Territoires à la fondation Ecureuil de Toulouse sur la place du capitole et sur le lac de Calle à Fourquevaux. 2005 Exposition « à la lettre… » dans le cadre de la Nuit Blanche. «par amour », Art 45 à Lyon. Dans le cadre d’un 1%, réalisation d’une œuvre pour le nouveau bâtiment de Magnytude à Magny-Cours. 2003 Nuit Blanche : 12 néons sur deux étages vus du métro aérien à Stalingrad. 2002 En d’autres termes, exposition personnelle, Centre d’art contemporain du Parc Saint Léger, Pougues-les-Eaux. Le sens de la visite, exposition personnelle in situ dans des lieux publics du Xème arrondissement de Paris de six Répliques : gare du Nord, gare de l’Est, mairie du Xème arrondissement, Point P sur le canal Saint Martin, Pointe Jean Poulmarch et rue de l’Aqueduc (commissariat du projet : Patrice Hamel). 2001 L’incurable mémoire des corps, Hôpital Charles Foix, Ivry (commissariat de l’exposition : Stephen Wright). In folio, Biennale consacrée à l’écriture, Genève. 1999 Primera estació, Benifallet (Espagne). Exposition "Mettre en scène" en partenariat avec le Frac Bretagne au Théâtre National de Bretagne dans le cadre de la manifestation, Rennes. 1998 Répliques au Théâtre, exposition personnelle au Théâtre Municipal de Roanne. La Bourse Contempourienne, exposition au café Les Neuf Billards, rue Saint Maur, Paris. Peur du vide, hall de l'hôtel Holiday Inn et l’ensemble de la rue de l'Abbé Grégoire, Paris. 1996 Chez l'un l’autre, Paris.
Livres
Dans la boucle imparfaite, roman auto-réflexif, éditions Labyrinthes, version ultime, 2022.
Première publication par les éd. galerie[s]mortier, 2017.
Patrice Hamel, monographie, éditions mf, 2006.
au sens propre, texte plurilecturable, éditions Jean-Michel Place, 2001.
Répliques, catalogue monographique publié par les éditions al Dante et le théâtre de Roanne en 1999.
Mozart dirige le Commandeur, mise en scène de Don Giovanni, éd. les Impressions Nouvelles, 1992.Publications sur les Répliques
Ed. Al Dante, "Répliques" de Patrice Hamel, avec un texte signé par Eric Sadin, 1999 :
sur les Répliques n° 1 à 13.
Le Trapèze, "Contacts" (1999, Amiens), autour de la Réplique n° 14.
Ed. Jean-Michel Place, "Primera Estaciò", Benifallet, 2000 : Répliques n° 4 et n° 13.
Alliage’s, "L’incurable mémoire des corps", 2000, Ivry : Réplique n° 19.
Cahiers marxistes n°194 (1994) : "Eloge de l'apparence" de Patrice Hamel. Sur une Réplique sans numéro.
Art Présence n°20 (1996) : Ghislain Mollet-Viéville, "L'art cognitif de Patrice Hamel".
Sur les Répliques n° 1 à 4.
Formules n°1 (1997-98, Ed. L'Age d'Homme) : Patrice Hamel, "Emergence de lettres (une lecture cognitive)". Sur la Réplique n° 5.
Formules n°2 (1998-99, Ed. L'Age d'Homme) : "Réplique n° 8" de Patrice Hamel
Formules n°4 (2000, Ed. Noesis) : "Réplique n° 14" de Patrice Hamel.
Parachute n° 101 (Canada, 2001) : « L’incurable mémoire des corps » de Edouard Levé,
sur la Réplique n° 19.
Formules n° 6 (2002, Ed. Noesis) : Patrice Hamel, "L’articulation des procédures" (sur la Réplique n° 19 ) + « Les inscriptions de la lecture » de Jean-Noël Orengo (à propos du livre de Patrice Hamel au sens propre chez J-M Place).
Beaux-Arts (nov. 2002) a publié un article de Philippe Piguet, à propos de « En d’autres termes » exposition du centre d’art du Parc St Léger.
Cahiers critiques de poésie n° 1, Marseille, 2001 : « Réplique n° 16 » de Jean-Noël Orengo
Ed. mf (2006) : "Patrice Hamel", monographie (sur de nombreuses Répliques réalisées avant 2006) comprennant « Texte/contexte » de John Cornu, « Les mobiles de l’auto » de Jean-Noël Orengo, « La sensation de l’esprit » de Patrice HamelEd.
Ed. L'Harmattan (collection ARTS 8, 2008) : "Heureux cas !" in Eurêka, le moment de l'invention - un dialogue entre art et science
Urbanisme (N° 363 de la revue, nov déc 2008) : "Transparence et réversibilité" de Christian Ruby sur le projet (non retenu) de Patrice Hamel pour les archives historiques de la Nièvre.
Böhlau Verlag (Köln/Weimar, 2009) : "Des représentations résolues" in « Mehrsprachiges Denken – Penser en langues – Thinking in languages », (Figurationen 10, 1-2).
Presses universitaires du nouveau monde (Québec, 2015) : "Un art immanent" in « Formes : supports/espaces, Formules N° 19 ».
Revue Labyrinthe[s hors[série - Sous la contrainte - 2022. "Le(s) Labyrinthe(s) de la contrainte " à propos de la Réplique #49 (2007-2020), Version #2 (2021). Exposition «Hamelioration(s)», galerie(s)mortier, 2021.
Déductions de l'art par Guy Lelong. Un récit transverse partant de Mallarmé : Buren, Grisey, Danielewski, Rahm, Noé. Presses Universitaires de Liège, 2023 : https://pressesuniversitairesdeliege.beFilm et œuvres scéniques
RÉPLIQUES PUBLIQUES un film réalisé par Patrice Hamel sur ses œuvres dans l’espace public avec une musique originale de Jean-Luc Hervé, 2021.Réalisateur de séduction, long-métrage projeté au Festival de Cannes 1984 dans le cadre de Perspectives du cinéma français.
En tant que scénographe, metteur en scène et concepteur de ses lumières, il a réalisé les spectacles suivants :
Aventures et Nouvelles Aventures, pièces de théâtre musical de G. Ligeti et Correspondances, opéra créé en collaboration avec le compositeur Marc-André Dalbavie et l'écrivain Guy Lelong, à La Filature de Mulhouse pour le festival Musica en 1997.
Enjeux avec le tubiste-compositeur G. Buquet, l'écrivain G. Lelong, spectacle coproduit par l'IRCAM et présenté notamment au Centre G. Pompidou en 1994.
Un concert scénique avec les compositeurs C. Malherbe et G. Buquet, l'écrivain G. Lelong, pour Nouvelles scènes à Dijon et l’ATEM en 1992.
Concepteur de la lumière pour Une petite flamme, sur une chorégraphie de Mourad Beleksir à L’Échangeur de Bagnolet (1998) et au Café de la Danse à Paris (2000).
Meubles et espaces métafonctionnels
Il s'agit de confronter les principes fonctionnels aux problèmes plastiques, d'une part sans que les seconds soient assujettis aux premiers, et d'autre part sans que les premiers en pâtissent. V. EM et MM.
Pédagogie
Il fut professeur de scénographie à l'ENSATT (école nationale supérieure des arts et des tchniques du théâtre) de 1998 à 2020. Il a donné des conférences à la Villa Médicis, au CNSM de Paris, à l'IRCAM (où il a animé un atelier pendant plusieurs années au sein du cursus de composition), au Collège International de Philosophie, à la Sorbonne, aux Rencontres Internationales de Lure (où il fut artiste invité), à l'Université de Vigo en Espagne, et a enseigné les relations image-son à la FEMIS pendant trois ans. Il a également donné des cours de cinéma à Paris I (Centre Saint-Charles) de 1999 à 2001 et à l’université de Marne-la-Vallée pendant 2 ans, puis enseigné les arts plastiques au Centre Saint-Charles de 2001 à 2005. Il fut qualifié maître de conférence par les Universités. Une résidence à l’IRCAM lui a été proposée en 2006 pour théoriser les relations image-musique.Ecrits théoriques
A partir de 1983, écrit divers articles sur le cinéma, la mise en scène d'opéra, et les arts plastiques dans le magazine Conséquences (dont il fut l'un des membres du comité de rédaction) :
Insupportable télévision (analyse des fonctionnements télévisuels, en collaboration avec Guy Lelong) in « Conséquences 1 », 1983.
Les faux travers de Paris, Texas (analyse du rôle de l'héroïne dans le film de Wenders) in « Conséquences 4 », 1984.
Passager voyant rouge (analyse de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock) in « Conséquences 6 », 1985.
Ecoutez voir ! in "Conséquences 7-8", éd. Les Impressions Nouvelles, 1985-6
Trans-Berg-Express (entretien avec Michel Fano sur la Lulu d'Alban Berg) et Ecoutez voir ! (article théorique sur les rapports image-son au cinéma) in « Conséquences 7/8, 1985-86.
Vues imprenables (analyses, en collaboration avec José Calvelo, des travaux de land-art, intitulés Géographismes, de Jacques Bechon) in « Conséquences 9 », 1986.
Contrebandes, bande dessinée in situ et numéro double de Conséquences consacré à la bande dessinée, organisateurs : Patrice Hamel & José Calvelo, 1990.
Images de passage (analyse du film interne dans Sherlock Jr. de Buster Keaton, en collaboration avec Guy Lelong) in « Conséquences 15-16 », 1992.
Lita (analyse de cette œuvre de Bertrand Lavier) in « Conséquences 15-16 », 1992.
Hors Conséquences :
Opération d'un Film, écrit théorique sur un projet cinématographique intitulé Un Plan pour Félicie (d'après Marivaux), publié dans « Autour du scénario » (ouvrage collectif, éd. Revue de l'Université de Bruxelles, 1986)
Patrice Hamel ne cache pas l'intérêt qu'il vous porte… (dispositif scriptural) in la revue « Eclair n° 13 », 1992.
Eloge de l’apparence (analyse des degrés de réalité dans les pratiques artistiques), in « Cahiers Marxistes n° 194 », Bruxelles, 1994.
Emergence de lettres (une lecture cognitive) de Patrice Hamel in « Formules n°1 », Ed. L'Age d'Homme, 1997-98. Analyse des procédures utilisées dans les Répliques.
Pour un libre affect in « Rue Descartes n°21 : Musique, affects et narrativité », Collège International de Philosophie, PUF, 1998.
Spatialités audiovisuelles in « L’espace : Musique / Philosophie », éd. L’Harmattan, 1998.
Echos logiques entretien de Patrice Hamel par Nathalie Stefanov in « Contacts », Le Trapèze, Amiens, 1999.
L’articulation des procédures in « Formules n°6 », Ed. Noesis, 2002.
Parties liées in « Le renouveau de l’art total », 2005.
L’articulaire in « De Perec, etc., derechef », Ed. Joseph K., 2005.
La sensation de l’esprit in « Patrice Hamel », monographie, Ed. mf, 2006.
Heureux cas ! in « Eurêka!, le moment de l'invention - un dialogue entre art et science », collection ARTS 8, éd. L'Harmattan, 2008.
Des représentations résolues in « Mehrsprachiges Denken – Penser en langues – Thinking in languages » (FIGURATIONEN 10, 1-2), Böhlau Verlag, Köln/Weimar, 2009.
Le texte figurant (à la source des mondes contraints), in « Mondes contraints, Formules N° 17 », Presses universitaires du nouveau monde, 2013.Un art immanent, in « Formes : supports/espaces, Formules N° 19 », Presses universitaires du nouveau monde, 2015.
Virtuelles réalités, in « TURBULENCES-VIDÉO #108 », 2020.
Le(s) Labyrinthe(s) de la contrainte in Revue Labyrinthe[s hors[série - Sous la contrainte - 2022. À propos de la Réplique #49 (2007-2020), Version #2 (2021). Exposition «Hamelioration(s)», galerie(s)mortier, Paris, 2021.Chant, théâtre, etc.
Patrice Hamel a pratiqué certains domaines liés à la scène ou à l'image : celui du théâtre (acteur dans des tragédies), du film (acteur et réalisateur de Séduction ; joue Tibald et Roméo dans le film de Marcel Hanoun, Cela s'appelle l'amour, de la bande dessinée (dans Contrebandes, en collaboration avec José Calvelo), de l'opéra (il a chanté dans L'Enfant et les sortilèges de Ravel au Nederlands Congresgebouw de La Haye sous la direction de Hans Vonk, Le Bal masqué de Verdi et Medea de Cherubini à l'opéra de Lyon).
Il a par ailleurs réalisé la scénographie d’un projet architectural effectué avec l’architecte Patrice Ceccarini pour le Centre Culturel Canadien à Paris. Il a découvert la distanciation grâce à François Bertot, disciple de Tania Balachova et fondateur du Groupe Expérimental Théâtre au sein duquel il joua dans Les Chants de Maldoror de Lautréamont, Médée d'Euripide et Œdipe Roi de Sophocle. Son rôle dans Thieste de Sénèque (mis en scène par André Cazalas) lui permit de dissocier le travail de la voix et du corps en exécutant une chorégraphie disruptive de Caroline Marcadet indépendante de la diction distanciée du texte émis simultanément.